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Interview
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Bonjour Valentin, pourriez-vous nous raconter comment vous en êtes venu à travailler pour HomePotager et quel impact cela a eu sur votre vision personnelle du développement durable en milieu urbain ?
Pour rappel : Home Potager propose des solutions végétales autonomes pour Particuliers comme Professionnels, nous cultivons des légumes, des aromates et même des plantes.
J’ai rejoint Home Potager avec la volonté d’avoir un impact concret, au service d’un projet porteur de sens. Ce qui m’a immédiatement séduit, c’est la capacité de cette solution à rendre l’agriculture urbaine accessible, autonome et pédagogique, tout en répondant à de vrais enjeux sociétaux et environnementaux.
Travailler au quotidien sur un projet qui mêle innovation, écologie et transmission m’a permis de redéfinir ma vision du développement durable. Ce n’est plus une contrainte, c’est un levier concret d’action locale, qu’on peut activer à tout moment, même sans jardin ni expertise. C’est aussi une réponse aux nouveaux usages des particuliers comme des professionnels, qui recherchent des solutions simples, performantes et alignées avec leurs engagements RSE.
Pourriez-vous expliquer comment HomePotager utilise les déchets du quotidien pour créer un potager vertical et quels sont les principaux avantages éducatifs que vous avez pu observer chez ses utilisateurs en milieu urbain ?
Nous nous appuyons sur un système hydroponique en circuit fermé, sans terre, qui permet de cultiver jusqu’à 70 % d’eau en moins par rapport à un potager classique.
nous avons fait le choix de concevoir nos colonnes à partir de matériaux recyclés, directement issus de déchets du quotidien : bouteilles plastiques, briques alimentaires, coques d’œufs... Ce sont ces ressources, souvent destinées à être jetées, que nous transformons pour créer un support de culture innovant et durable. C’est une manière concrète de donner une seconde vie à des matériaux, tout en limitant notre impact environnemental dès la fabrication.
Mais ce qui rend nos colonnes si puissantes, c’est leur portée pédagogique. Elles ne sont pas seulement des outils de culture : ce sont de véritables déclencheurs de prises de conscience.
Elles permettent notamment de :
- Recréer un lien direct avec la nature, même en milieu urbain ou en intérieur
- Sensibiliser à l’économie d’eau grâce à un système en circuit fermé (jusqu’à 70 % d’économie par rapport à un potager classique)
- Apprendre à consommer local et sain, en cultivant ses propres aromates, légumes ou fleurs, sans pesticides ni transport
- Démontrer que cultiver ne demande ni jardin, ni compétences, ni temps : les colonnes sont autonomes et pensées pour ceux qui n’ont pas la « main verte »
- Valoriser les enjeux de transition écologique dans des environnements souvent éloignés de ces problématiques (entreprises, écoles, établissements publics)
En quelques semaines, nos utilisateurs développent de nouveaux réflexes, redécouvrent le plaisir de produire eux-mêmes, et surtout prennent conscience de leur capacité à agir, à leur échelle, pour une alimentation et un mode de vie plus durables.
En tant que chargé de développement commercial, quels sont les défis les plus courants que vous rencontrez lors de la promotion de HomePotager auprès des foyers urbains, et comment les surmontez-vous ?
Le principal défi que nous rencontrons aujourd’hui, c’est le manque de visibilité. Beaucoup de personnes, particuliers comme professionnels, n’ont tout simplement jamais entendu parler de ce type de solution hydroponique verticale, ou pensent que cela ne s’adresse pas à eux.
Et quand on commence à leur en parler, deux freins reviennent souvent :
👉 Le goût : certains ont peur que des légumes cultivés sans terre soient fades ou « chimiques »
👉 Le rendement : d’autres pensent que cela ne fonctionnera pas, ou que la production sera faible et anecdotique
La réalité est tout autre. Grâce à notre système hydroponique en circuit fermé, les plantes bénéficient d’un apport constant en eau et nutriments, ce qui les rend plus résistantes, plus productives et souvent plus savoureuses. Nous constatons en moyenne 20 % de rendement en plus par rapport à une culture traditionnelle, avec des légumes riches en goût, cueillis à maturité, et sans traitement.
Notre rôle, c’est de faire connaître cette réalité, de rassurer, de montrer, et de faire goûter. Chaque installation devient une démonstration à ciel ouvert. Une fois que les gens voient les résultats que ce soit une entreprise, une école ou une famille, ils sont convaincus. Il ne s’agit pas seulement de cultiver, mais de reprendre la main sur ce que l’on consomme, simplement et durablement.
Comment percevez-vous l'évolution du désir pour la nature et l'écologie chez les citadins, et comment HomePotager répond-il à cette tendance grandissante ?
On sent clairement une montée en puissance du besoin de retour à l’essentiel chez les citadins. Les restrictions d'eau, l’inflation alimentaire, le stress urbain, l'exportation alimentaire… tout pousse les gens à cultiver leurs propres légumes, à rechercher plus de nature et d’autonomie. Même ceux qui n’ont jamais cultivé se montrent curieux et prêts à tester.
Home Potager répond à cette tendance de manière concrète : pas besoin de jardin, ni de compétences, ni de matériel agricole. On propose une solution simple, design et écoresponsable, qui s’intègre dans un quotidien urbain sans bouleverser les habitudes. Vous pouvez cultiver jusqu'à 21 cultures sur 1m². C’est une manière douce et accessible de ramener le vivant dans les foyers, les écoles, les bureaux. Et ça fonctionne.
Dans un contexte où le recyclage demeure un enjeu complexe, quels résultats tangibles avez-vous constatés grâce à l'utilisation de HomePotager en termes de réduction des déchets au quotidien ?
Notre engagement pour le recyclage commence dès la fabrication. Nos colonnes sont conçues à partir de plastiques recyclés, issus notamment de briques alimentaires ou de coques d'œufs, ce qui leur donne une seconde vie utile.
Mais au-delà des matériaux, c’est l’usage même de nos potagers qui participe à la réduction du gaspillage. Chaque utilisateur cultive en fonction de ses besoins réels. Une personne seule optera pour un modèle plus compact, tandis qu’une famille pourra s’orienter vers notre plus grande colonne. Cela permet de produire à la juste mesure, d’éviter la surproduction et de consommer plus intelligemment.
Pouvez-vous partager une anecdote ou un retour d'expérience d'un utilisateur de HomePotager qui a marqué votre parcours professionnel et renforcé vos convictions sur l'importance de votre mission ?
Un souvenir fort, c’est celui d’un partenariat avec une école maternelle. Les enfants avaient planté des fraises, des tomates cerises et du basilic dans leur colonne. Un jour, une petite fille a dit fièrement : “C’est la première fois que je mange une tomate que j’ai faite pousser toute seule.” Et elle a rajouté : “Elle a le goût du soleil.”
Ça m’a marqué. Parce qu’au-delà du produit, c’est le lien émotionnel qui est créé. L’enfant n’a pas juste mangé un fruit, elle a compris d’où il venait, elle l’a attendu, arrosé, observé. Et ça, c’est exactement ce que je trouve essentiel dans notre mission : redonner aux gens, dès le plus jeune âge, la fierté et le plaisir de faire pousser.
Comment envisagez-vous l'avenir de HomePotager et son potentiel d'innovation pour continuer à transformer la manière dont nous concevons l'agriculture urbaine et l'éducation écologique ?
L’avenir d'Home Potager, je le vois comme une solution de référence pour végétaliser les espaces de vie urbains avec nos solutions végétales autonomes. Nous avons encore beaucoup à développer, et l’innovation fait partie intégrante de notre ADN.
Nous souhaitons également renforcer notre impact environnemental en élargissant notre gamme de colonnes fabriquées à partir de matières recyclées et biosourcées, tout en facilitant l’accès au végétal pour tous. Demain, avoir un potager vertical chez soi, au bureau ou dans une école, devra devenir aussi simple que d’installer une plante d’intérieur.
Et surtout, nous voulons que nos colonnes ne soient pas seulement des outils de culture, mais des déclencheurs de changement : en permettant à chacun de produire ce dont il a besoin, de manière durable, sans contrainte, et avec fierté. C’est cette démocratisation de l’agriculture urbaine que nous portons au quotidien.
